Dans la prochaine version du Monopoly, la triche va être compliquée. En effet, Monopoly « Voice Activated Banking Game », qui sortira le 1er juillet aux USA, transforme Monsieur Monopoly en un assistant vocal qui gérera toutes vos transactions. Il n’y aura plus de billets et de cartes chance et caisse de communauté… la fin d’une époque ?

La triche au Monopoly, c’est une pratique assez répandue qui a tendance à déchirer momentanément les familles. Hasbro, le fabricant du célèbre jeu, s’en était amusé quelques années auparavant en produisant une édition spéciale tricheur du jeu. Désormais, il a créé une version qui semble anti-triche, bien que pas revendiquée comme telle : Monopoly Voice Activated Banking Game.

Le jeu, qui sortira le 1er juillet comprend toujours plateau, maisons, jetons, mais pas de cartes chances, caisse de communauté, et espèces. A la place de ces dernières, on retrouve un grand haut de forme, qui est en fait une enceinte qui incarne Mr Monopoly. C’est lui qui sait combien vous avez, et quelles sont vos propriétés. En tant que banquier, il gère également toutes vos transactions dans le jeu (notamment vos rentrées d’argent liées aux cases chances et caisse de communauté), et répond à vos questions. Pour savoir combien il vous reste sur votre « compte », il semblerait qu’il y’a un bouton spécifique sur chaque jeton pour s’adresser à Monsieur Monopoly et lui demander si vous avez les moyens d’acheter une propriété.

C’est assez ironique, somme toute, après avoir déjà appris à plus de 3 générations les joies du capitalisme (le jeu date de 1935), Monopoly apprend désormais aux enfants la déception quand un banquier ne veut pas vous faire de crédit. Reste à savoir si cette nouvelle version séduira les jeunes. D’autant qu’on a encore assez de mal à savoir si les échanges vocaux avec Monsieur Monopoly seront optimaux. La réponse tombera le 1er juillet, visiblement.

La technologie ne cesse de modifier la manière d’appréhender les jeux de plateau. La société Sensible Object a par exemple sorti des jeux s’appuyant partiellement sur la réalité augmentée ces dernières années. Un concept qui a poussé Niantic, le développeur de Pokémon Go, a racheté la société.