Des chercheurs de l’Université Carnegie Mellon et de l’institut de recherche Benaroya de Virginia Mason ont associé une technique d’imagerie à l’échelle nanométrique, à un casque de réalité virtuelle. Cette association de technologies permet aux scientifiques d’agrandir des cellules pour les explorer et les analyser, bien plus facilement que ce que propose la microscopie optique traditionnelle.

Au fur et à mesure de son développement, ce processus devrait permettre aux chercheurs de mieux comprendre les maladies infectieuses, et auto-immunes. Par la suite, les scientifiques pourront prévenir les symptômes, en proposant un traitement à la hauteur.

Exactement comme le propose le casque HoloLens 2 de Microsoft, les chercheurs peuvent manipuler des images de microscopie en 3D, à 360°. L’équipement VR a été conçu par Tom Skillman, fondateur de l’entreprise Immersive Science. L’outil de réalité virtuelle appelé ExMicroVR a pour objectif de s’associer simplement à d’autres microscopes afin de démocratiser cette technologie révolutionnaire. Caroline Stefani, une des chercheuses utilisant cette technologie, a déclaré « nous préparerons des échantillons vivants de maladies infectieuses et auto-immunes ». Ces tests en cas concrets devraient permettre de faire évoluer cette technologie rapidement.

Côté financement, le développement de ces technologies a reçu 200 000 dollars. Cette somme devrait permettre aux chercheurs de mieux comprendre les maladies rares pour y trouver un remède.