Depuis longtemps, le Massachusetts Institute of Technology (MIT) imagine à quoi pourrait ressembler le monde de demain. Dans un futur proche, les robots pourraient côtoyer les mêmes trottoirs que les humains. Pour tenter de partir sur des bonnes bases au niveau des relations, le MIT développe actuellement un algorithme qui devrait permettre aux robots de comprendre la trajectoire d’un humain et donc, de pouvoir l’éviter.

L’anticipation d’un monde partagé

Une technologie qui pourrait s’avérer cruciale au fur et à mesure que l’automatisation s’installe dans nos vies et dans nos usages quotidiens. Les robots travaillent déjà aux côtés des humains, c’est notamment vrai dans les immenses entrepôts d’Amazon. À ce propos, le géant technologie précise que que des entrepôts entièrement automatisés verront le jour dans quelques années.

Aujourd’hui, il y a encore un problème : les robots sont bien souvent incapables de prédire le chemin qu’empruntera tel ou tel humain qui se trouve en face d’eux. Ils prennent donc deux initiatives, se stopper net ou continuer leur trajectoire au risque d’entrer en collision avec la personne qui se trouve en face d’eux. Les chercheurs du MIT ont pris le problème au sérieux. Ils mettent actuellement au point un algorithme qui permet de mieux prédire les trajectoires des humains.

Des robots de plus en plus humains

Une nouvelle approche basée sur l’intelligence artificielle permet d’aligner des segments de la trajectoire d’une personne avec un ensemble de mouvements de référence. Cet algorithme tient également compte de l’espace temps : si un humain vient d’effectuer un mouvement, il a moins de chance de bouger à nouveau, juste après. Les robots prendront toutes ces considérations en compte et pourront adapter leurs mouvements.

Dans la vraie vie, cet algorithme a déjà été testé. Les premiers résultats sont très positifs. Même si la démarche des robots n’est toujours pas totalement fluide, les essais montrent que le robot se remettra plus rapidement au travail après le passage d’une personne et aura moins de chance de se bloquer totalement. Le chemin est encore long avant que cet algorithme puisse débarquer réellement dans nos robots du quotidien, mais la recherche ne cesse de progresser.