Après Dallas et Los Angeles, Uber a choisi Melbourne pour tester son service de taxis volants. La configuration de la ville devrait permettre à Uber de faire avancer sa technologie. Initialement, c’est la ville de Dubaï qui aurait dû être choisie, mais les négociations ont échoué.

Il y a quelques jours Uber annonçait qu’il lançait son service Uber Copter à New York. Un premier pas vers les couloirs aériens des grandes villes. En attendant le développement de ses taxis volants, Uber tient tout de même à offrir une première liaison par les airs. Ce sera en hélicoptère. Dès le 9 juillet prochain, Uber Copter, sera disponible à New York, uniquement pour les membres Uber Rewards qui détiendront le statut Platinum et Diamond, une sorte de club fermé 2.0.

Pour autant, Uber, n’abandonne pas le développement d’Uber Air, son service de taxis volants. Au contraire : la société vient de choisir une 3e ville test. Il fallait absolument que les taxis volants soient testés dans une ville en dehors des États-Unis. Parmi les villes retenues par le géant américain, il y avait Rio de Janeiro, São Paulo, Paris, Mumbai, Delhi, Bangalore, Tokyo, Sydney et Dubaï. Finalement, c’est Melbourne qui l’emporte.

D’après Susan Anderson, Directrice générale d’Uber en Australie : « le gouvernement australien a adopté une approche prospective du covoiturage et des futures technologies de transport. L’Australie veut être en avance et notre proposition tombe au bon moment ». Depuis toujours, Melbourne possède une certaine culture de l’innovation. Les facteurs démographiques et architecturaux de la ville la rendent parfaite pour ce genre de tests.

Les engins volants seront testés dès l’année 2020. Le lancement officiel du service de taxis volants est lui prévu pour 2023. Les vols d’essai conduiront les passagers d’un des centres commerciaux de Westfield à l’aéroport international principal de la ville. Un trajet qui dure logiquement 25 minutes en voiture et qui ne devrait en prendre que 10 grâce au taxi volant d’Uber.