Ce gigantesque pays en développement commence enfin, à se soucier des problèmes causés par la pollution de l’air sur nos écosystèmes. L’Inde veut contraindre les services de VTC, de co-voiturage et les taxis à atteindre un taux d’électrification de leur flotte de véhicules de 40% d’ici 2026.

C’est une bonne nouvelle pour la planète. Quoi que nous ne savions pas réellement si les véhicules électriques sont plus sains pour la planète que les véhicules thermiques. Cette décision prouve la volonté du pays d’aller dans la bonne direction. Reuters précise que les autorités indiennes prévoient de rencontrer les services de transport, comme Uber et Ola, pour s’assurer qu’ils s’engagent dans la direction de l’électrification de leurs flottes de véhicules.

Uber n’a pas attendu l’Inde pour prendre cette direction. En juin 2018, la société engageait déjà des mesures pour inciter ses chauffeurs à passer à l’électrique. La société lançait un programme dans 7 villes nord-américaines pour promouvoir l’utilisation des véhicules électriques par ses chauffeurs. Testée pendant un an, cette initiative incite les conducteurs à abandonner leur voiture polluante contre une compensation financière ou d’autres avantages.

Les chauffeurs des villes d’Austin, Los Angeles, Sacramento, San Diego, San Francisco, Seattle, et Montréal peuvent depuis l’année dernière bénéficier de ce programme pilote : « EV Champion Initiative« . Cette mesure qui se base sur des premiers tests effectués à Pittsburgh et Portland. Uber estime pouvoir proposer 5 millions de trajets en véhicules électriques, à ce jour.

Pour ce qui est de l’Inde, Uber devrait commencer à modifier son parc automobile dès l’année prochaine. Le taux d’électrification des véhicules doit atteindre les 2,5% en 2021, 10% en 2023, puis 40% en 2026. Un résultat qui semble difficile à tenir compte tenu des revenus perçus pour les indiens. Pourtant, le gouvernement mise beaucoup sur cette politique et prévoit même d’exiger que toutes les voitures neuves vendues à des fins commerciales soient des véhicules électriques d’ici avril 2026.