L’impact négatif de l’homme sur le climat, ça ne date pas d’hier. Il y a deux mille ans, les activités de nos ancêtres avaient déjà des conséquences sur l’environnement, nous rapporte une étude de l’ETZ Zurich relayée dans un article de Futura-Sciences. Elles avaient même causé un léger réchauffement climatique.

Aujourd’hui, l’impact destructeur de l’homme sur l’environnement est si élevé que l’atmosphère de notre planète contient le plus haut niveau de CO2 de son histoire. La pollution et le réchauffement sont en train de croître à un point que les chercheurs avancent de plus en plus la date de la fin de notre civilisation. La dernière étude en date annonce la date sinistre de 2050 si l’humanité ne réagit pas de façon imminente. Malheureusement, il semblerait que les mauvaises habitudes soient ancrées en l’homme, nous sommes visiblement un cancer pour la planète, et il va falloir une rapide prise de conscience pour changer cet état de fait.

Avant même que nous découvrions les joies de la révolution industrielle et de ses procédés chimiques et mécaniques polluants, nos ancêtres malmenaient déjà la Terre. C’était un mal nécessaire à l’amélioration de nos conditions de vie, mais la déforestation importante pour aménager des espaces cultivables et la consommation en charbon et en bois (1,5 à 5kg par habitants/jour) avaient des conséquences importantes.

La déforestation aurait entraîné un réchauffement climatique de 0.15 degré, tandis que les émissions d’aérosols, conséquences des incendies, auraient refroidi le climat de 0,17 à 0,46 degré. Par ailleurs, les fumées de ces mêmes incendies auraient causé une pollution importante des villes, et une altération du rythme des précipitations. L’empire Romain a aussi connu deux phénomènes d’altération climatiques apparemment naturels. Un optimum climatique « une montée de la chaleur », atténuée par ses activités, et une mini-ère glaciaire. L’une des causes qui pourraient expliquer la disparition de l’empire romain, avec l’affaiblissement du pouvoir central, et de l’économie suite à la chute du marché des esclaves. Mais aussi, avec la prise d’importance des peuples « barbares » et de leur mode de vie, et les épidémies nombreuses qui résultaient directement de la modification massive de l’environnement selon Kyle Harper, professeur d’histoire à l’Université d’Oklahoma.