Ces dernières semaines de nombreuses entreprises reprochent à Apple ses pratiques anticoncurrentielles sur l’App Store. Après Spotify, c’est Kaspersky qui défendait certaines applications de contrôle parental dont les principales fonctionnalités ont été interdites à cause des nouvelles restrictions d’Apple. Que ce soit les frais imposés par l’App Store, autant que le règlement très contraignant d’Apple, les développeurs se soulèvent face à ces abus de position dominante.

La firme de Cupertino justifie cette décision en expliquant que ces applications utilisent la technologie MDM qui permet d’accéder aux données utilisateurs comme les conversations, l’historique, ou encore la géolocalisation. Des informations primordiales pour une application de contrôle parentale. De son côté Kaspersky estime que cette décision a pour objectif de favoriser l’application Time Screen. De la même façon, Spotify estimait que son application était désavantagée par rapport à Apple Music.

L’enquête antitrust accélère la situation.

Face à la pression, Apple finit par céder et revoit son règlement. À présent, ces applications décriées sont de nouveau autorisées à utiliser la totalité de leurs fonctionnalités. Cependant, Apple exige de respecter la vie privée des utilisateurs en demandant aux développeurs de s’engager à ne pas divulguer les données sensibles à des tiers. Cette petite victoire des développeurs face à Apple aurait été boostée par l’ouverture récente d’une enquête antitrust par la FTC et le ministère de la Justice américain. Les États-Unis étudient en ce moment les agissements de Google, Apple, mais aussi Amazon.

Lassé de tant reproches le géant américain a tenu à s’exprimer publiquement sur le sujet en publiant une page dédiée à cet effet. Sur cette dernière on voit clairement que l’App Store n’est pas si anticoncurrentiel que ça.