Ce n’est un secret pour personne, Uber ne se contente pas seulement de son service VTC, et heureusement. Après une entrée en Bourse compliquée pour Uber, le bilan n’est pas fameux pour l’entreprise qui subit une perte de 1,1 milliard de dollars. Le bilan aurait pu être bien plus inquiétant sans les bons résultats d’Uber Eats.

Alors que son principal concurrent, Lyft, continue de miser sur la mobilité urbaine en proposant des trottinettes électriques en libre service, Uber a choisi la livraison de repas. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’entreprise a eu du flair. Aujourd’hui Uber Eats est le principal atout de l’entreprise pour se démarquer de la concurrence.

Devant ce constat, Uber double la mise sur Uber Eats et décide de l’intégrer à l’application VTC. En croisant ses services, la société espère tenter les utilisateurs fréquents d’Uber à commander un repas par la même application. Si Dara Khosrowshahi, le CEO de l’entreprise a officialisé l’intégration de Uber Eats dans l’application Uber, le service concurrent de Deliveroo restera tout de même un service autonome. Avec cette annonce, Uber se maintient face à Bolt qui vient de se lancer dans la livraison de repas. Le principal rival reste le chinois Didi qui commence à empiéter sur le territoire de l’américain, en déployant son service similaire au Mexique.

« Nous sommes en train de déployer une nouvelle façon de commander Eats directement dans l’application Uber sur Android (nous avons déjà expérimenté sur iOS). Cette promotion croisée permet aux nouveaux clients d’Eats de commander un repas via une page web au lieu d’ouvrir l’App Store pour télécharger l’application, » déclare Dara Khosrowshahi. « Nous croyons que notre modèle de plate-forme nous permet d’acquérir, d’engager et de fidéliser des clients avec le même avantage en termes de coût, d’efficacité et d’efficience que nos concurrents, généralement des sociétés monolignes » ajoute-t-il.