En 2011, la Federal Trade Commission (FTC) avait déjà intenté une action en justice contre le géant américain, Google. À l’époque, le jugement concernait le placement des cookies dans le suivi des navigateurs. Google avait dû verser l’équivalent de 20 millions d’euros en guise de sanction. Aujourd’hui, le Wall Street Journal a publié un rapport concernant les diverses activités du géant américain et laisse penser qu’une attaque du gouvernement américain pourrait arriver. Plusieurs sources confirment qu’une enquête antitrust se prépare.

Le Washington Post, Bloomberg et le New York Times ont confirmé cette information. Le ministère de la Justice serait actuellement en train de préparer une nouvelle évaluation antitrust, a priori, sans précédent pour Google. Le géant américain est considéré, avec Facebook, comme la plus grande entreprise de publicité au monde. Par sa domination grâce à son moteur de recherche, son navigateur web, son système d’exploitation mobile, son service de messagerie et tous ses autres produits, Google est extrêmement puissant et la Maison Blanche le sait pertinemment.

Cela résonne comme une évidence : les politiciens cherchent à maîtriser le pouvoir de la Silicon Valley. Certains disent que les GAFA seraient plus puissants que certains états. Il semblerait que le ministère de la Justice ne l’entende pas de cette oreille. Dans le viseur de l’organe de régulation : la gestion de la vie privée des utilisateurs de Google, mais aussi son travail de développement d’un produit de recherche pour le marché chinois, ou encore ses recherchent en matière d’intelligence artificielle. Une sorte de giga-accusation inédite.

Concrètement, le gouvernement américain tente de démontrer que Google a favorisé ses propres services dans le secteur de la recherche en ligne. Cependant, pour les observateurs, le réel problème serait dans le caractère incontrôlable du développement de Google. Comme si le gouvernement américain aimerait y mettre un coup d’arrêt. Aujourd’hui, il y a un réel fossé entre Washington et la Silicon Valley. La situation qui se prépare montre que l’industrie des nouvelles technologies effraye le gouvernement américain qui tente de s’en protéger.