En cette fin mai, Uber livre un bilan peu fameux. Récemment, la société de San Francisco a fait une entrée en Bourse tumultueuse. Malgré un chiffre d’affaires en hausse de 20 % par rapport à celui de l’année dernière, Uber subit des pertes considérables s’élevant à 1,1 milliard de dollars.

Heureusement, le succès de son service de livraison de repas Uber Eats parvient maintenir à la hausse son activité. Lancée en 2014 aux États-Unis, l’application Uber Eats affiche un chiffre d’affaires de 536 millions de dollars, en hausse de 89 %. Ses recettes sont estimées à 239 millions de dollars. Dara Khosrowshahi est convaincu qu’Uber Eats pourrait être l’arme secrète idéale pour contribuer à fidéliser ses clients. Cependant, si cette branche parvient à maintenir la santé financière de l’entreprise, elle ne comble pas les déficits de son activité initiale. La valeur de son titre boursier subit de violentes fluctuations. À son introduction en Bourse, son action était de 45 dollars, et tourne actuellement autour des 40, voire 41 dollars. De son côté, son principal concurrent, Lyft a vécu une entrée en Bourse périlleuse.

Son CEO, Dara Khosrowshahi estime que ces intempéries sont normales et font partie du « long voyage destiné à faire d’Uber une plateforme de mobilité pour les gens et les biens, dans le monde entier et à grande échelle ». Par ailleurs, Uber continue son expansion dans le monde entier en rachetant par exemple Careem, son rival au Moyen-Orient pour 3,1 milliards de dollars. Cette détermination promet des résultats bien meilleurs dans les mois à venir.