Alors que le 16 mai dernier, Donald Trump décrétait l’état d’urgence nationale pour bannir Huawei de son territoire, le lot de rebondissements dans cette affaire ne désemplit pas. Cette fois-ci, Huawei accuse FedEx d’avoir détourné des colis destinés à la Chine, vers les États-Unis. Pourtant, il semblerait que ces colis ne contenaient aucune technologie compromettante. L’affaire Huawei prend une drôle de tournure.

Depuis que Trump a pris la décision de bannir Huawei de son territoire, Google a pris la décision de retirer la licence Android à Huawei, ce qui a incité le géant technologique chinois à annoncer qu’il développerait lui-même son propre système d’exploitation. C’est au tour de Huawei de se plaindre et d’accuser la société de transport américaine, FedEx. Cette dernière aurait acheminé volontairement, deux colis, vers la mauvaise destination.

Un porte-parole du géant chinois a déclaré que : « nous n’avons plus aucune confiance dans les entreprises américaines. Nous allons rapidement revoir nos moyens de logistique en conséquence ». Petite précision : Huawei a déjà déposé une plainte auprès de l’organisme chinois des services postaux. De son côté, FedEx assure que les deux colis ont été déroutés par erreur. Le gouvernement américain ne serait donc pas derrière cette affaire.

Une énième affaire qui a assez peu d’importance, mais qui montre bien l’agacement croissant de la part du géant technologique chinois. Ces dernières semaines, Huawei subit de lourds revers. ARM, fabricant de processeurs, a également précisé qu’il ne travaillerait plus avec le géant chinois. La société est même allée plus loin et a demandé à ses salariés de ne plus adresser la parole à leurs contacts chez Huawei. La guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis commence sérieusement à créer deux camps distincts et c’est plus qu’inquiétant.