Uber a reçu l’ordre de communiquer à la ville de San Francisco les données concernant le nombre de chauffeurs responsables de stationnement illégal, de congestion routière, et de dangers pour la sécurité. Uber se défend en affirmante ces informations ont bien été envoyées à la California Public Utilities Commission (CPUC), et qu’il n’est pas nécessaire de les renvoyer Dennis Herrera, procureur de San Francisco. Toutefois la cour d’appel de Californie a rejeté cet argument.

La ville veut ces informations concernant une enquête concernant les infractions routières. D’après les premières recherches, la police de San Francisco explique que 65% des infractions routières, que ce soit un stationnement en double file, un blocage des voies de transport en commun ou de pistes cyclables, mais aussi des demi-tours non autorisés, proviennent de VTC. « Nous ne savons pas et ne pouvons pas savoir à ce stade ce que le procureur de la ville choisira de faire, et encore moins si une action en justice qu’il entreprendra entravera, aidera ou n’aura aucun impact sur le CPUC dans sa réglementation » déclare la Cour d’appel. Quoi qu’il en soit, Uber semble avoir les arguments pour inverser la tendance et sortir de cette impasse. Récemment, l’entreprise décrivait les nouvelles fonctionnalités de son application pour faire attention aux cyclistes en ouvrant les portes du véhicule. Au cours de cette annonce, Uber invite même ses chauffeurs à effectuer le Dutch Reach avant d’ouvrir la portière.

Cette enquête cherche aussi à déterminer si Uber sous-paye ses chauffeurs, par rapport au salaire minimum de la ville. De plus l’entrée en bourse de l’entreprise n’a obtenue les résultats attendus, notamment à cause d’interrogations autour de son modèle économique. Actuellement, Uber réfléchi à payer ses chauffeurs comme des employés, où s’ils resteront micro entrepreneurs comme c’est le cas.