Malgré les récentes prises de conscience des géants de la Tech, les réseaux terroristes ont pendant longtemps divulgué de la propagande en ligne sans être inquiétés. Dès à présent, Facebook commence à prendre des mesures pour réguler ces pratiques. Toutefois, si ce problème tend à se résoudre d’autres persistent. D’après l’association e-Enfance, 8 enfants sur 10 entre 11 et 13 ans ont déjà vu une image pornographique sur Internet.

Le logiciel de contrôle parental.

Les entreprises concernées commencent à faire bouger les choses, à l’image du géant du jeu mobile Supercell qui annonçait le mois dernier son partenariat avec Internet Matters, afin d’aider les enfants à jouer en ligne en toute sécurité. Le quotidien écossais Daily Record évoquait dernièrement une loi visant à empêcher les moins de 18 ans à regarder du porno en ligne. Malgré les efforts mis en place par les gouvernements et entreprises, une surveillance accrue des parents est nécessaire. Cependant, la menace évolue constamment, et peut venir de n’importe où. Pour encadrer correctement l’activité en ligne d’un enfant, le logiciel de contrôle parental est souvent une solution intermédiaire. En effet, s’il ne remplace pas la prévention et l’éducation, il permet bien souvent de limiter les fonctionnalités d’un smartphone et de surveiller l’activité en ligne de l’enfant.

Des risques à ne pas sous-estimer.

Sans logiciel adéquat, les risques en ligne sont nombreux pour un enfant sans surveillance. Un préadolescent est capable de passer une nuit sur YouTube ou Twitch à regarder son streamer favoris. Ce manque de sommeil, et ces abus d’écran laissent inévitablement des traces de lendemain en cours. De plus, ces longues heures à parcourir le web peuvent entraîner des rencontres avec des personnes malveillantes.

Si les jeunes générations ont tendance à déserter Facebook, elles se réfugient sur de nouvelles plateformes comme TikTok, ou Snapchat. Par conséquent, les éventuels prédateurs sexuels l’ont bien compris.

Dans sa vidéo  » La face cachée de TikTok « , Le Roi des Rats rapporte l’existence de nombreux commentaires déplacés sous les vidéos de jeunes filles.  » En quelques clics, on trouve des commentaires incitant les jeunes filles à faire plus de vidéos ou à communiquer un moyen de les joindre sur une autre plateforme « , explique-t-il.
TikTok exerce une réelle influence auprès des plus jeunes, sans parler de l’hypersexualisation des adolescents qui prennent pour modèles des utilisatrices plus âgées. Dernièrement le réseau social chinois a reçu une amende de 5,7 millions par la Federal Trade Commission (FTC), en raison du non-respect de la COPPA, une loi permettant de préserver la vie privée des enfants en ligne.

Les logiciels de contrôle parental donnent également aux parents la possibilité de repérer des preuves de cyberharcèlement. On en a assez parlé ces derniers mois, intimidations, insultes, piratage de compte, commentaires humiliants, création de groupes de discussion pour moquer la victime, la violence des rapports entre jeunes peut pousser, dans les pires cas, la victime jusqu’au suicide. Selon l’Éducation nationale, 10% des enfants seraient victimes de harcèlement. Le ministère évoque une hausse conséquente avec la démocratisation de supports digitaux dès le plus jeune âge.