En 2017, Uber a lancé Movement, un ensemble d’outils destinés à aider les villes afin de mieux comprendre le réseau routier en se basant sur 450 villes connectées. Aujourd’hui, l’entreprise redouble d’efforts avec Uber Movement Speed, un nouvel outil qui fournit la vitesse du trafic en fonction de la zone et de l’heure.

Uber Movement Speed est pour le moment lancé dans six villes : New York, Seattle, Cincinnati, São Paulo, Nairobi et Londres. Mark Policinski, PDG du Conseil régional des gouvernements de l’Ohio, du Kentucky et de l’Indiana (OKI) a affirmé que « la clé pour résoudre l’immense problème de transport de ce pays est la coopération, et Uber a été un partenaire de choix pour l’OKI, ».

Uber indique que les informations de vitesse sont particulièrement utiles pour analyser les réseaux de rues afin de mettre en œuvre des mesures permettant « d’apaiser le trafic ». Lorsqu’il est combiné avec des données provenant d’autres sources telles que SharedStreets, il devient beaucoup plus puissant. Grâce à cela, il peut aider à prévenir des accidents impliquant des cyclistes ou des piétons en se basant sur les zones les plus à risques. Jordan Gilberston, responsable produit chez Uber a déclaré dans un article de blog que « cela peut aider les planificateurs à mieux comprendre où les cyclistes sont le plus en danger, à définir des priorités et à planifier des pistes cyclables plus protégées ». Il ajoute également que « les références de SharedStreets permettent à une ville d’intégrer ces données dans son flux de travail et de les utiliser selon leurs conditions. Vous pouvez les combiner de manière transparente avec les vitesses de déplacement Uber ».

Uber lance Uber Movement Speed

Source : Uber

Jane MacFarlane, directrice de l’Institut d’études des transports de l’université de Californie à Berkeley affirme que : « avec les données de temps et de vitesse de déplacement Uber, nous avons eu la précieuse opportunité de capturer la dynamique du monde réel, qui informe nos modèles informatiques et valide nos résultats. Notre vision à long terme est de fournir des capacités de planification et de contrôle des transports de nouvelle génération pour optimiser le mouvement des marchandises et des personnes et améliorer la qualité de vie dans nos villes ».

En plus d’améliorer la qualité de vie des citoyens de ces six villes, Uber incite également les chauffeurs à passer à l’électrique et notamment dans la ville de Londres. L’entreprise a mis en place une taxe de 0,17€/km qui sera directement imputée au client, dans le but d’aider les chauffeurs à changer de véhicules.

Emily Strand, leader de l’équipe de politique public d’Uber Movement indique que « seul Uber pouvait rassembler ces villes, mais je pense qu’il s’agit d’un bel échantillon représentatif de la taille du marché et de la sophistication des différents services d’urbanisme. Tous les partenaires à qui nous avons parlé à l’échelle mondiale ont dit que, quel que soit leur niveau de sophistication, c’est un ensemble de données très utile ». Elle ajoute que « Uber met vraiment l’ensemble de ses ressources au service de l’industrie du transport ». Récemment, l’entreprise a également lancé une option à son application permettant de réserver des tickets de transports en commun, dans le but de devenir l’application de référence pour tous les déplacements.