Aux États-Unis et dans le reste du monde, les épidémies de rougeole sont de plus en plus nombreuses et commencent à s’aggraver sérieusement. Le problème c’est qu’en parallèle, des mouvements anti-vaccins voient le jour et se propagent sur les réseaux sociaux. Pour enrayer les fake news qui fleurissent au fil des jours, Twitter a créé une nouvelle fonctionnalité de recherche permettant aux utilisateurs de trouver des ressources crédibles sur les vaccins.

De son côté, Instagram a aussi pris des précautions. Le réseau social du groupe Facebook, a décidé de bloquer les hashtags des publications anti-vaccins. Le blocage d’un hashtag est une sanction radicale contre sa viralité. Dans la lignée des récentes mesures prises par Facebook pour lutter contre les groupes anti-vaccination, en mars 2019, Instagram et Twitter réagissent aussi.

Twitter promet également de mettre fin à l’autosuggestion de termes à propos de contenus liés au mouvement anti-vaccination. Del Harvey, vice-président de la sécurité chez Twitter, a écrit cela : « nous comprenons l’importance des vaccins dans la prévention des maladies et reconnaissons le rôle que joue Twitter dans la diffusion d’informations importantes sur la santé publique. Nous pensons qu’il est important d’aider les gens à trouver des informations fiables qui améliorent leur santé et leur bien-être ».

Des outils similaires à ceux mis en place l’année dernière pour traiter un autre sujet : la prévention du suicide et l’automutilation. Dans un avenir proche, Twitter promet également de lancer des fonctionnalités similaires pour faire face à d’autres problématiques de santé publique. Les médias sociaux sont l’outil parfait pour permettre le développement de ce genre de mouvement. Pourtant, face à la montée de la défiance envers les réseaux sociaux, Facebook, Instagram et Twitter s’activent pour corriger leur image.