Quelques mois après que les attentats de Christchurch en Nouvelle-Zélande aient été visionnés par des centaines d’utilisateurs en live sur Facebook, le réseau social a décidé de restreindre l’accès aux directs.

Sur son blog, l’entreprise de Mark Zuckerberg déclare avoir réfléchi à propos de différents moyens permettant de réduire l’utilisation de ses services pour « causer du tort, ou répandre la haine. » Au fil de l’article, Guy Rosen, Vice-Président Intégrité chez Facebook, dévoile des partenariats avec plusieurs chercheurs provenant de trois universités, pour une somme totale de 7,5 millions de dollars. Ces chercheurs viendront en aide à Facebook pour améliorer les technologies d’analyse vidéo, et photo. Déjà dans sa lutte contre les fake news, Facebook a fait appel à des entreprises privées pour plus d’efficacité et de réactivité.

Quoi qu’il en soit, la plupart des utilisateurs se servent de Facebook Live à des fins positives, même si ces diffusions en direct peuvent parfois être utilisées à l’inverse de son usage initial. Jusqu’à présent, un individu qui publiait du contenu malveillant en live ou non sur la plateforme voyait son contenu immédiatement supprimé. En cas de récidive l’individu pouvait voir son accès à Facebook bloqué. Dès à présent, les règles spécifiques à Facebook Live ont été revues. Facebook applique dorénavant une politique dite de « première infraction ». C’est à dire, toute personne allant à l’inverse des règles de bonne conduite de Facebook Live, se verra retirer l’accès à cette fonctionnalité pour une durée déterminée, jugée par les équipes de modération en fonction de la gravité des faits. Cette mesure entre en compte dès la première erreur commise par l’individu, plus besoin d’attendre la récidive pour sanctionner.