Alors que Google va lancer un pack Pokémon sur Playmoji le 10 mai prochain, des chercheurs de Stanford ont fait une découverte qui devrait en réjouir certains. Ils ont réalisé des expériences pour comprendre comment Pokémon agissait sur le cerveau humain. Les scientifiques ont fait plusieurs observations intéressantes, dont une qui laisse penser que si vous avez joué à Pokémon dès votre enfance, vous avez peut-être activé une zone bien spécifique de votre cerveau.

En réalité, l’étude menée par les scientifiques n’avait pas pour objectif de s’intéresser directement à Pokémon et à ses effets sur votre cerveau. L’objet de l’étude consistait à savoir si une exposition à un jeu à un objet ou à un animal, de manière fréquente et dès l’enfance, permettait aux humains de développer l’activation d’une zone du cerveau en particulier.

Concrètement, l’étude montre que Pikachu, Carapuce, Dracaufeu et leurs amis pourraient avoir activé un pli cérébral spécifique, une zone située juste derrière les oreilles, appelée le sillon occipito-temporal. Certainement sans le vouloir, les créateurs de ce monde virtuel ont réussi à activer une partie bien précise du cerveau des jeunes joueurs.

Ce n’est peut-être pas pour rien si Pokémon a autant de succès depuis des années maintenant. Alors non, Pokémon ne vous rend pas plus intelligent, mais les résultats démontrent que l’exposition dès l’enfance est nécessaire pour assurer le bon développement de régions cérébrales spécifiques. Ce n’est pas tout : les scientifiques pensent que la reconnaissance des animaux dépend de cette même région cérébrale.

Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi certaines personnes confondaient toujours les lions et les tigres ? C’est pourtant simple. Maintenant, vous connaissez la réponse. Il faut que le cerveau de l’enfant s’habitue à les voir pour activer le sillon occipito-temporal, et donc mieux s’en souvenir. Vous comprenez mieux pourquoi certains dessins animés ou jeux vidéo restent encore gravés dans votre esprit.