Si je vous dis que demain, nous pourrons certainement crypter des données à partir d’impulsions lumineuses, me croirez-vous ? Certainement pas. Pourtant, une nouvelle percée dans l’étude de la lumière semble laisser entrevoir cette possibilité et un avenir prometteur pour le développement de l’informatique quantique.

Lors du CES 2019, IBM a dévoilé son premier ordinateur quantique, destiné à un usage commercial. Dénommé « IBQ System One« , cet ordinateur serait, selon les rumeurs, le premier système quantique intégré au monde. Une annonce survenue avant la récente découverte faite par des chercheurs de l’EPFL. Ces derniers ont trouvé un moyen de déterminer comment la lumière se comporte au-delà des limites des longueurs d’onde.

Concrètement, les résultats de ces recherches ouvrent la porte au codage de données quantiques au sein d’un spectre lumineux. On nage clairement dans de la science-fiction. En séparant l’énergie des faisceaux lumineux, les chercheurs ont pu utiliser les impulsions lumineuses pour crypter des informations.

C’est très technique, mais vous devez comprendre que les scientifiques ont testé une nouvelle méthode pour tenter de coder des informations quantiques. Ils ont laissé des électrons se propager librement, ils se sont ensuite aperçus grâce à un microscope électronique ultra rapide, qu’ils pouvaient coder des informations quantiques dans un motif lumineux holographique. Cette vidéo pourrait vous aider à y voir plus clair :

Déjà, en 2017, des chercheurs développaient une clé de chiffrement qui offrait des performances cinq à dix fois plus rapides que les méthodes classiques, dans l’objectif d’utiliser la cryptographie quantique pour sécuriser les appels vocaux. Aujourd’hui, même si les avancées des chercheurs de l’EPFL sont très prometteuses, les usages possibles dans le monde réel ne sont pas pour demain. Dans la majorité des cas, les ordinateurs quantiques font encore la taille d’une pièce.