Fake news, théories du complot, et plus globalement désinformation, ne touchent pas seulement Facebook, YouTube, et Twitter. Instagram serait aussi très touché par ce type de contenu. La plateforme appartenant au groupe Facebook s’emploie déjà à faire baisser le nombre de faux engagements. Bientôt, Instagram devrait encore aller plus loin en envoyant des posts suspects auprès des partenaires de Facebook qui aident le groupe à lutter contre la désinformation.

Comme sur Facebook, les publications jugées fausses ne seront pas supprimées. Toutefois, elles n’apparaîtront pas dans l’onglet Explorer et surtout ne seront pas référencées sur le hashtag utilisé. Un porte-parole confirme cette information à Poynter : « Notre approche en matière de désinformation est la même que celle de Facebook – lorsque nous trouvons de l’information erronée, plutôt que de la supprimer, nous réduisons sa diffusion. »

Depuis les élections de mi-mandat américaines, Instagram dit travailler avec l’équipe de surveillance de Facebook. Lorsque des images qui contiennent de fausses informations sont repérées sur Facebook, la technologie de reconnaissance d’image est capable de la rechercher également sur Instagram. Évidemment, il y a un grand nombre de posts Instagram qui n’apparaissent pas sur Facebook, et vice versa.

Selon Poynter, Instagram est aussi confronté au contenu anti-vaccin. Le réseau social envisagerait d’ajouter des popups qui apparaîtraient lorsque des utilisateurs recherchent volontairement du contenu erroné. Quelques utilisateurs réclament même qu’un avertissement apparaisse lorsqu’ils aiment ou commentent une publication jugée fausse.

La nouvelle arrive quelques jours après que Facebook ai annoncé avoir banni temporairement plusieurs groupes d’extrême droite britannique. Même si Instagram est bien moins concernée par ce type de contenu par rapport à Facebook. Il est explicite que la société cherche à adopter une position plus ferme vis-à-vis de la haine et de la désinformation, sur les deux plateformes.