Contrairement à Slack, Uber, ou Spotify, WeWork est resté plutôt discret sur son introduction en bourse. Le géant du coworking, aurait soumis des documents confidentiels à la Securities and Exchange Commission des États-Unis. Selon le New York Times, le groupe aurait déjà déposé des documents relatifs à son introduction en bourse en décembre dernier.

Avec une valeur estimée à 47 milliards de dollars, WeWork a réuni près de 8,4 milliards de dollars de financement par emprunt depuis sa création en 2010. Ses fondateurs, Adam Neumann et Miguel McKelvey, on fait de WeWork une licorne, grâce aux centaines de millions de dollars levés chez SoftBank Vision Fund. En l’espace d’un an, l’entreprise a doublé ses revenus, passant de 886 millions de dollars en 2017, à 1,8 milliard de dollars en 2018. Le nombre d’adhérents a augmenté de 11% ce qui le porte maintenant à plus de 400 000 à travers le monde.
Toutefois, même si l’entreprise connaît des pertes nettes de 1,9 milliard de dollars, cette mesure n’est pas très regardée en vue d’une éventuelle introduction en bourse. Uber par exemple, malgré sa croissance en baisse, s’apprête à terminer les modalités pour entrer en bourse à son tour.

Contrairement à Slack, par exemple, WeWork est une entreprise basée sur l’immobilier. Elle est donc vouée à dépenser de l’argent bien plus rapidement. Le défi ultime de l’entreprise est de déployer des efforts considérables pour continuer de convaincre les investisseurs à la suivre. Pour le moment, WeWork est donc soutenue par SoftBank, mais aussi Benchmark, T. Rowe Price, Fidelity, Goldman Sachs, et bien d’autres.