Mounir Mahjoubi, ex-secrétaire d’État au numérique, et actuel candidat à la mairie de Paris, propose un dispositif sécuritaire peu commun. 20 000 boutons d’urgence placés stratégiquement dans la capitale, aux côtés de nombreuses caméras LIDAR, le tout survolé par une flotte de 240 drones de surveillance. C’est ce qu’imagine M. Mahjoubi, pour un coût total de 3,8 millions d’euros au frais de la ville.

D’après lui, ces drones équipés de caméras permettront de rendre les interventions encore plus rapides, grâce à une prévention accrue. « La préfecture de police en utilise déjà, je propose qu’on étende leur usage », explique Mounir Mahjoubi, il suffirait d’étendre les formations d’agents spécialisés pour lancer ce processus. Toujours dans l’obsession de perdre le moins de temps possible pour intervenir, Mahjoubi évoque l’installation de 20 000 boutons d’alertes disposés intelligemment dans les rues de Paris. Il ajoute même que des boutons semblables pourraient être distribués aux Parisiennes et Parisiens, s’ils se sentent menacés. Ce n’est pas tout. Le candidat à la Mairie de Paris évoque dans les colonnes du JDD, l’éventualité d’utiliser de nouvelles caméras de surveillance dotées de la technologie LIDAR. L’avantage d’utiliser ce genre d’équipements est qu’ils « sont capables de détecter tous les dangers sans enregistrer les visages ».

Cet effrayant arsenal sécuritaire est évalué à 3,8 millions d’euros par an. Pour les plus réfractaires qui se soucient de leur vie privée, Mahjoubi précise qu’il n’est en aucun cas question d’intrusion ou de surveillance abusive. Le candidat assure que ce dispositif flirt parfaitement entre liberté et sécurité, avec par-dessus le tout l’utilisation de technologies dernière génération parfaitement maîtrisée.

Paris n’est pas la première ville à songer à l’utilisation de la technologie pour sécuriser ses riverains. Saint Étienne testait récemment un dispositif pour remédier à l’insécurité de ses rues.