Selon une étude menée par l’Université d’Oxford, en 2069 il y aura plus de morts que de vivants sur Facebook. Une information plutôt dérangeante, mais qui pourrait se confirmer lorsque l’on sait qu’en 2012, seulement 8 ans après le lancement du réseau social, près de 30 millions d’utilisateurs étaient décédés.

Aujourd’hui, sur ses 2 milliards d’utilisateurs, 8000 décèdent chaque jour. Les chercheurs à l’origine de cette étude prédisent que le nombre d’utilisateurs morts pourrait être d’1,4 milliard jusqu’à 4,9 milliards d’ici la fin de notre siècle. Coïncidence ou non, Facebook a récemment dévoilé une nouvelle section pour les comptes de commémoration. Ces dernières années le réseau social est clairement en perte de vitesse. Dans l’hypothèse la plus extrême, si Facebook ne prend aucun nouvel utilisateur, il deviendra un véritable cimetière numérique d’ici la fin du siècle. On pourrait donc imaginer une plateforme vide d’interactions, qui servira uniquement de lieu de recueillement pour les proches des défunts.

Si Facebook a sûrement changé la vie de milliers de personnes, sur le point sentimental, ou encore professionnel, le réseau social pourrait bien changer la mort telle qu’on la connaît. La plateforme sociale garde ses utilisateurs en vie sous forme numérique lorsqu’ils meurent, elle conserve les pensées, les souvenirs, et autres activités en ligne, longtemps après le décès. Toutefois, comme évoqué auparavant, Facebook a conscience de cela, et assure tout mettre en oeuvre pour éviter que les profils post mortem n’apparaissent de manière douloureuse pour la famille et les amis.

Tout ceci ne sont que des hypothèses, Facebook retrouvera peut-être un nouvel élan avant cette date, ou bien la plateforme aura éventuellement disparue, ou encore fusionnée avec d’autres réseaux sociaux du groupe.