Dans son rapport financier paru vendredi, Ford Motor Company admet que la justice américaine enquête actuellement sur les contrôles internes des émissions de l’entreprise. Le constructeur américain précise que l’enquête n’en est encore qu’aux étapes préliminaires.

Contrairement au Dieselgate de Volkswagen, Ford confirme que cette enquête n’est en rien en rapport avec d’éventuels logiciels pouvant tromper les régulateurs. En février, le constructeur automobile annonçait déjà qu’une enquête à ses frais était en cours. Cette enquête avait été jugée nécessaire quand des employés avaient lancé l’alerte à propos d’incohérences suspectes. C’est le cabinet d’avocats Sidley Austin qui avait été en charge de l’enquête.

Daimler, et Fiat Chrysler feraient aussi l’objet d’une instruction concernant ses émissions. Cette fois, les deux entreprises sont soupçonnées, comme Volkswagen, d’avoir eu recours à des logiciels illicites pour falsifier leurs résultats. En janvier dernier, Fiat Chrysler s’est vu écoper d’une amende de 800 millions de dollars par le ministère de la Justice américain. L’entreprise a également dû rappeler 862 000 voitures en mars.

À présent, comme le dit Ford, l’enquête n’en est qu’à ses prémisses. Il faudra encore patienter quelques semaines pour obtenir les premiers résultats. Au vu de la bonne entente entre Ford et le gouvernement américain, l’avancement de l’enquête sera souvent communiqué à l’entreprise. Avec moins de franchise, Tesla a récemment intégré le parc automobile européen de Fiat Chrysler, pour que le groupe néerlandais évite une amende salée de l’Union européenne. En quelque sorte, le groupe a racheté le taux d’émissions de CO2 de Tesla (inexistant) pour faire baisser sa moyenne.