Casino, le géant français de la distribution vient de publier un communiqué dans lequel l’enseigne explique que dans 1000 magasins de ses filiales, des Amazon Lockers devraient apparaître sans tarder. Dans la même annonce, Casino dévoile que ses produits seront disponibles sur le site, ainsi que sur l’application Amazon. Le groupe Casino poursuit « sa stratégie digitale en ajoutant un nouveau canal de distribution pour ses produits de marque propre ». Déjà l’année dernière, Monoprix, une des filiales du groupe est devenue le premier distributeur à vendre sur la plateforme Amazon.

Ce partenariat entre Monoprix et Amazon a été établi l’année dernière, suite à cela le groupe n’a jamais dévoilé de chiffres. Casino avait simplement déclaré que cette entente dépassait largement les résultats attendus. Devant de telles retombées, Amazon a décidé de proposer plusieurs milliers de produits directement sur sa plateforme. Que ce soit la gamme bio, les vins provenant du Club des sommeliers, ou encore les produits haut de gamme Casino Délices, tous seront présents sur le site Amazon.fr.

En pleine transformation digitale, Casino a annoncé le mois dernier un objectif de 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires en provenance du e-commerce, d’ici 2021.

Déjà bien intégré aux États-Unis et au Royaume-Uni, Casino va tenter d’implanter les Amazon Lockers en France, en commençant par 1000 magasins allant de Monoprix à Leader Price. De cette manière, le groupe stéphanois espère attirer dans ses magasins les clients Amazon. Les Amazon Lockers seront déployés progressivement d’ici la fin de l’année.
Si les deux sociétés semblent vouloir continuer à travailler, Casino ne se sent aucunement inférieur au géant américain. Alors que les Amazon Go continuent de se développer, Casino 4 présente un service similaire dont le premier magasin est situé sur les Champs-Élysées.

Toujours endetté, Casino tente de différentes manières de rassurer ses investisseurs. Hier, le Groupe Casino a fini par céder 32 magasins au groupe américain Apollo Global Management, pour une somme estimée à 470 millions d’euros.