Dernièrement, Brad Bao le cofondateur de Lime, un service free floating de trottinettes électriques, évoquait les mesures qu’ils s’apprêtent à déployer pour sécuriser davantage ses utilisateurs. Aujourd’hui c’est au tour de Uber et Lyft, deux autres acteurs de la mobilité urbaine, de présenter une nouvelle politique de sécurité.

À la fin du mois de mars, les médias américains apprenaient la mort de Samantha Josephson. Cette étudiante à l’Université de Caroline du Sud, a été kidnappée, puis assassinée par un homme se faisant passer pour un chauffeur Uber. Cet événement a été pour la société, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Immédiatement, le service VTC lance une nouvelle fonctionnalité intitulée Campus Safety Initiative. Elle conseille grandement aux clients de vérifier la plaque d’immatriculation, la marque et le modèle de la voiture, ainsi que le nom, voire la photo du conducteur, avant de monter à bord. Cette initiative est en phase de test en Caroline du Sud, en partenariat avec l’Université. Elle devrait rapidement être déployée dans le reste du pays, et pourquoi à l’internationale.

Uber via son application, rappelle à trois reprises les vérifications requises pour s’assurer de monter dans la bonne voiture. Premièrement, une bannière de confirmation de commande apparaît en bas de l’écran, ensuite l’application invite le passager à vérifier la plaque d’immatriculation, les détails de la voiture, et autres critères. Troisièmement, une notification push est envoyée quelques minutes avant l’arrivée du chauffeur.

De son côté, Lyft met en place un système de vérification plus élaboré afin de vérifier avec précision l’identité de ses chauffeurs, et leurs antécédents. Ce processus combine une vérification du permis de conduire, à celle de l’identité photographique, afin d’éviter toute fraude.

Ces mesures sont pour le moment consacrées aux États-Unis, toutefois, les problèmes de sécurité liés aux VTC sont aussi présents en France et dans le reste du monde. Si ces fonctionnalités donnent des retours positifs lors des phases de test, elles devraient rapidement s’exporter hors des États-Unis, du moins on l’espère.