Le 17 avril dernier à Bruxelles, les législateurs européens ont approuvé le fait que le Wi-Fi devait être la technologie de référence pour connecter les voitures autonomes de demain. Cette norme doit encore être approuvée par le Conseil européen, mais elle est en bonne voie pour devenir un jour la réglementation de base dans l’Union européenne. Les recherches consistant à imaginer la voiture de demain avancent bon train. Pour preuve, Uber vient de lever 1 milliard $ (890 millions d’euros) pour développer son programme de voitures autonomes

Cette norme est clairement soutenue par les grands constructeurs européens. Volkswagen, le plus important d’entre tous est l’un des fervents défenseurs de cette nouvelle réglementation. Les législateurs européens tiennent à structurer ce marché émergent et à imposer un certain cadre. Conscients que ce nouveau domaine d’activité pourrait très bientôt générer des milliards d’euros, ils souhaitent donner la marche à suivre pour les constructeurs automobiles, les opérateurs de télécommunications et les équipementiers.

Dans le détail : Volkswagen, Renault, Volvo et Toyota défendent becs et ongles la technologie ITS-G5 basée sur le Wi-Fi. De leur côté, Daimler, Ford, BMW, Samsung et Qualcomm militent pour une technologie de 5G, la C-V2X. L’objectif pour le Parlement européen est de réussir à cadrer les communications qui auront lieu entre les véhicules connectés et les infrastructures.

Tout doit passer par un réseau dédié, pour une meilleure lisibilité. L’avantage principal du Wi-Fi : son coût. En effet, cette technologie est bien moins onéreuse que la 5G. En revanche, il faut être lucide, la 5G serait plus performante et plus rapide. Les capacités de la 5G, en terme de débit, sont bien plus intéressantes que celles du Wi-Fi. Pourtant, l’UE semble avoir fait son choix.