Lors d’une conférence TED donnée à Vancouver au Canada le 16 avril, Jack Dorsey, le CEO de Twitter, avait affirmé que s’il devait recréer son réseau social, il n’accorderait pas autant d’importance aux likes et nombre d’abonnés. L’année dernière, une rumeur circulait concernant la suppression du bouton « like », pourtant Jack Dorsey avait soutenu que ce n’était pas à l’ordre du jour. Serait-il en train de changer d’avis ?

Selon TechCrunch, le CEO aurait indiqué que « si je devais tout recommencer, je ne mettrais pas autant en avant le nombre d’abonnés. Je ne mettrais pas non plus en avant le nombre de likes ». Il ajoute à cela qu’il n’aurait peut-être même jamais créé le bouton « like ». Selon lui, ces options favoriseraient les publications qui ne sont pas « saines ».

Depuis quelque temps, le réseau social tente tant bien que mal de rendre sa plateforme plus saine pour ses utilisateurs et notamment via les nouvelles technologies. En effet, Twitter avait annoncé dans un article de blog le 16 avril que désormais il serait en mesure de signaler automatiquement 38% des tweets abusifs, grâce au machine learning. Preuve en est qu’il s’investit réellement pour un avenir où la haine n’a pas sa place.

Jack Dorsey avait également déclaré lors de la conférence que « nous voulons que ces changements durent, et cela signifie qu’il faut aller loin, vraiment loin ». Selon lui, cela insinue qu’il faudrait repenser la façon dont Twitter influence le comportement des utilisateurs. Il suggère que le réseau social devrait être axé sur les intérêts. C’est-à-dire que lorsque l’internaute ira sur la plateforme, il ne verra que des contenus pertinents à ses intérêts, peu importe qui les a postés … plutôt qu’ils se sentent obligés de suivre tout un tas d’autres comptes sans réels intérêts, juste pour augmenter le nombre de followers.

Jack Dorsey imagine une toute nouvelle plateforme pour ses utilisateurs, plus saine et où leurs intérêts sont le centre de tout. Les conversations y seraient mises en avant, plus que leurs auteurs et leur popularité. Pour lui, on ne s’abonne pas à des individus mais à des centres d’intérêt. Peut-être que dans un avenir proche le CEO testera cette nouvelle version sur l’application Twttr, qui s’avère être beaucoup plus appréciée par les internautes.