La popularité du coworking a ouvert la voie à un travail plus nomade. Il permet de prendre conscience d’autres pratiques connexes comme celle du microworking : effectuer de courtes sessions de travail dans des lieux non prévus à cet effet.

La folie du coworking :

En seulement deux ou trois ans nous sommes passés de l’étonnement à l’indifférence lors de l’ouverture d’un espace de coworking. Et pour cause, il en pousse partout : des espaces géants dans les métropoles (Modjo, WeWork, Now Coworking …), des collectivités qui s’en servent comme outil d’urbanisme ou encore le café du coin qui cherche à remplir ses heures creuses … Alors que la question de la rentabilité n’est pas encore réglée, d’autres pratiques émergent dans la conscience des travailleurs.

Entre coworking et télétravail : le microworking.

Le Coworking est venu répondre à un besoin des indépendants pour qui être 24/24 dans leur logement était devenu un poids. À la marge, certains télé-travailleurs déjà aguerris à cette pratique ont vu un lieu alternatif pour leur quotidien. Dans les deux cas, on parle de personnes pour qui la mobilité se concentre sur une même ville et à un ou deux espaces de travail. Les oubliés sont les professionnels en déplacement qui dispose d’assez de temps pour effectuer une session de travail mais pas assez pour se déplacer et s’installer dans un espace de Coworking. Un train qui part dans 1h30, un avion qui décolle dans 3h, une fin de journée à l’hôtel … Autant de situations où la pratique du microworking est effectuée.

L’expérience du microworking est un terrain vague.

Avant que le coworking devienne une tendance très populaire dans le monde du travail, les espaces se résumaient à une table austère et une connexion internet. La hype a poussé des acteurs à ouvrir des lieux qui ont toute leur place dans des catalogues d’architecture d’intérieur. On peut prédire le même schéma pour le microworking. De premières initiatives arrivent sur le marché comme la cabine acoustique connectée WeeM. La startup rouennaise ambitionne 2000 cabines sur tout le territoire à horizon trois ans pour faire rimer microworking avec bien être au travail.

Il faudra donc regarder dans les prochains mois la prise de conscience collective et soutenir les initiatives qui combattront le lien entre mobilité et galère dans son quotidien pro.