Cette semaine, le blog consacré à Amazon, TJI Research, écrit que de nombreuses entreprises basées à Chicago, Los Angeles, et New York, auraient été invitées à tester un nouveau service appelé Amazon Shipping. Comme avec UPS, ces expéditeurs peuvent désormais imprimer des étiquettes Amazon Shipping pour que les transporteurs Amazon récupèrent les colis.

Toutefois, ce service est pour le moment assez restreint. Il ne permet que des livraisons terrestres avec une distance équivalente à deux jours de routes. Si Amazon n’a pas commenté l’information, l’entreprise n’a pas non plus nié le rapport. À plusieurs reprises, les dirigeants de la firme de Seattle ont souvent évoqué une croissance de la flotte terrestre et aérienne. Cependant, cela n’a pour objectif seulement de soutenir la logistique tierce partie actuelle, et non de la remplacer. Néanmoins, le formulaire 10-K rempli par Amazon en début d’année, pour la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis, indique les « entreprises qui fournissent des services d’exécution et de logistique pour elles-mêmes ou pour des tiers, en ligne ou hors ligne » sont considérés comme des concurrents de l’entreprise.

CNBC rapporte également que les premières livraisons avaient commencé en novembre à Los Angeles. De plus, The Wall Street Journal a récemment publié un rapport dans lequel le service en question est appelé « Shipping with Amazon ». Dans sa lettre aux actionnaires envoyée début avril, Jeff Bezos évoque ce système comme étant primordial pour différencier l’entreprise de ses concurrents comme eBay ou Rakuten. Cela dit, les 3PL comme FedEx prévoient d’accélérer la cadence en mettant en place les semaines de 6 jours complets pour la livraison. Pour FedEx, Amazon ne représente donc aucune menace.