Il y a quelques semaines, Daimler et BMW annonçaient une alliance pour imaginer la mobilité de demain. Aujourd’hui, nous venons d’apprendre que la société allemande aurait triché à propos de chiffres faisant état des émissions de CO2 sur près de 60 000 véhicules en plus que ce qui avait initialement été annoncé. Les régulateurs allemands commencent à s’énerver. Ce n’est pas la première fois que Daimler fait ce coup-là.

Des preuves de tricherie sur les logiciels du constructeur allemand ont été constatées. Cette faille pourrait concerner environ 60 000 modèles GLK 220 CDI de la marque, fabriqués entre 2012 et 2015. Pour une marque comme Daimler, ce n’est pas une petite quantité. La société allemande s’était déjà vue contrainte de devoir rappeler 700 000 véhicules à travers le monde entier il y a quelques mois. Ces 60 000 véhicules supplémentaires représentent donc une augmentation de tricherie de 9%. Les régulateurs restent perplexes et pensent même que l’entreprise n’a pas encore fait toute la lumière sur ses pratiques en matière d’émissions de CO2.

La méthode de dissimulation des émissions semble être exactement la même que lors du précédent rappel à l’ordre. Le véhicule serait en mesure de réduire ses émissions de CO2 pour passer les essais gouvernementaux. En revanche, une fois dans des conditions réelles, les chiffres annoncés n’auraient plus aucun rapport. Pour sa défense, Daimler a déclaré cela : « nous coopérons pleinement avec les régulateurs et nous examinerons les faits dans le but qu’ils ne se reproduisent pas ». Dans le secteur de l’automobile, c’était un secret de polichinelle, tout le monde sait que de nombreux constructeurs fraudent avec ces tests.