Les HoloLens 2 pourrait être utilisées par des militaires sur des terrains de guerre. Voici une nouvelle qui ne devrait pas apaiser les détracteurs de cette nouvelle technologie. En effet, il y a quelques semaines, de nombreux employés de Microsoft rédigeaient une lettre ouverte pour annuler le contrat avec l’armée américaine. Pourtant, la firme de Redmond avait décroché un contrat historique de 479 milliards de dollars avec l’armée américaine pour lui vendre ses HoloLens 2. Finalement, il semblerait que la direction ait fait le choix de continuer de travailler avec les militaires.

Les HoloLens 2 devraient avoir un double objectif pour les soldats américains : cette nouvelle technologie va leur permettre d’avoir une assistance sur le terrain et pourra aussi créer des environnements d’entraînement pour les militaires. D’après l’interview donnée dans CNBC, il semble que cela ressemble à un vrai « Call of Duty ».

Grâce à HoloLens 2, les militaires peuvent voir la position de leur équipe sur une carte, ils ont aussi accès à une boussole et ils peuvent aussi connaître le nombre de munitions restantes dans leur arme. L’imagerie thermique dont est équipée HoloLens 2 pourrait aussi les aider à voir dans l’obscurité, dans une meilleure résolution qu’avec les casques existants.

Le sous-secrétaire de l’armée américaine, Ryan McCarthy, a déclaré que « des milliers et des milliers de soldats américains pourraient utiliser les HoloLens 2 d’ici 2022. Cette nouvelle technologie va devenir un outil extrêmement puissant pour notre armée ». Au départ, les HoloLens n’avaient pourtant pas été imaginées dans un but destructeur.

Il semblerait que Microsoft ait changé d’avis en acceptant le contrat avec l’armée. Les employés de Microsoft restent fermement opposés à ce contrat et sont convaincus que cela pourrait nuire à l’image de la société. Il y a un peu plus d’un mois, ils disaient cela : « nous sommes alarmés par le fait que Microsoft fournisse des technologies d’armement à l’armée américaine, aidant le gouvernement à ‘augmenter la létalité’ en utilisant les outils que nous avons développés. Nous n’avons pas signé pour développer des armes ».