Une fusion intéressante entre deux domaines qu’on pense bien différents se fait de plus en plus. Après le robot qui découpe la salade développé par l’Université de Cambridge, et  les fermes digitales comme Mimosa, c’est au tour du MIT d’annoncer la naissance d’une intelligence artificielle qui optimise notamment les saveurs du basilic ! Cette innovation est le fruit de la collaboration du MIT, du MIT Media Lab, et de l’Université du Texas autour d’une étude qui avait pour objectif d’automatiser et de perfectionner l’agriculture.

Cette automatisation de l’agriculture doit être capable de prendre en compte plusieurs variables, notamment le sol, les caractéristiques de la plante, la fréquence et le volume d’arrosage, ou encore la lumière. En plus de cela, il est nécessaire de savoir si les saveurs de la production correspondent aux attentes des consommateurs.

Agriculture intelligence artificielle

John de la Parra et Caleb Harper © MIT media Lab, Melanie Gonick

Caleb Harper, du MIT, explique que l’intérêt de cette technologie est de développer un outil qui prend en compte l’expérience de la plante, tous les éléments auxquelles elle doit faire face, sa génétique végétale, ainsi que son phénotype. Toutes ces informations sur l’environnement d’une plante sont ensuite digitalisées, afin d’être analysées et mieux comprises. Il indique également que l’objectif est de créer une technologie open source, qui unit la collecte des données et le machine learning afin de pouvoir être déployée dans le cadre de la recherche agricole.

John de la Parra, chercheur du OpenAg group et auteur de l’étude en question, affirme que les résultats de cette expérience permettront d’acquérir un savoir important, rapidement.

Pour répondre à l’explosion démographique mondiale, les méthodes traditionnelles ne sont pas suffisantes. Des innovations permettant d’optimiser la production agricole sont et seront nécessaires.