Noah Ready-Campbell est à l’origine de Built Robotics, une start-up qui entend bien révolutionner le monde de la construction. Il n’en est pas à son coup d’essai, déjà en 2015, il revendait sa première start-up du nom de Twice, à eBay. Built Robotics part du principe qu’il n’est pas simple de piloter un engin de chantier. Pour simplifier et accélérer la construction de bâtiments, elle souhaite se servir de technologies existantes dans d’autres domaines pour rendre ces machines autonomes. Peut-être que celles-ci pourront collaborer avec HRP-5P, cet humanoïde qui peut pratiquement tout faire sur un chantier.

Le fondateur de Built Robotics est persuadé qu’en utilisant les technologies que certains utilisent pour fabriquer des véhicules autonomes, par exemple, il pourrait les adapter à son domaine de prédilection : la construction. La start-up a déjà imaginé un prototype, une machine avec GPS intégré et la Wi-Fi pour recevoir des données et la diriger dans son travail. Elle a donc la possibilité de cartographier et de naviguer de façon autonome dans son environnement de travail. En réalité, c’est un kit que Built Robotics a développé. Un kit qui peut s’implémenter sur n’importe quelle machine. C’est aujourd’hui le produit que la start-up vend.

Regardez bien les grosses boîtes noires sur le dessus des véhicules de chantier. C’est dans ce boîtier que la technologie développée par Built Robotics, opère. Les machines sont également équipées de caméras, placées un peu partout sur leur surface métallique. L’idée est de pouvoir assurer la sécurité des ouvriers qui travailleraient à côté de la machine. Si une personne s’approche un peu trop près, la machine s’arrêtera par sécurité. Il y a aussi un gros bouton d’arrêt d’urgence rouge à l’arrière de chaque machine. On ne sait jamais.

Built Robotics veut ré-inventer la construction.

Built aimerait pouvoir offrir un parc de véhicules autonomes à ses clients. Permettre à un chef de chantier de pouvoir superviser sa flotte depuis son bureau, avec une carte. Son parc compte déjà 6 000 heures d’exploitation. Encore quelques réglages et Built Robotics ne sera plus très loin de l’objectif visé : rendre les chantiers autonomes.