C’est une décision ferme que vient de prendre Facebook. celle-ci intervient un peu moins de deux semaines après la sanglante tuerie de Christchurch en Nouvelle-Zélande, là où justement, un suprémaciste blanc avait pu filmer et diffuser son massacre en direct sur sa plateforme. En effet, Facebook avait dû faire face à la propagation extrêmement rapide de ce contenu. Aujourd’hui, le réseau social annonce qu’il interdira purement et simplement les contenus liés au nationalisme blanc, dès la semaine prochaine.

Comme souvent, c’est sur son blog que Facebook a fait cette annonce. Voici ce qu’il promet : « l’éloge, le soutien ou la représentation du nationalisme blanc sera définitivement interdit dès la semaine prochaine. Il est clair que ces concepts sont liés à des groupes haineux, organisés et qu’ils n’ont pas leur place sur notre plateforme. » Déjà, il y a quelques années, Facebook avait fait le choix d’interdire les contenus racistes ou haineux, fondés sur la race, l’origine ethnique ou la religion. Mais le réseau social estime que cette mesure n’était pas suffisante.

Pour cela, le réseau social précise que des phrases comme celles-ci : « l’immigration déchire le pays, le nationalisme blanc est la seule réponse » seront également interdites. Cette nouvelle politique sécuritaire permettra de rediriger les utilisateurs de la plateforme, désireux de trouver du contenu lié au nationalisme blanc, vers l’organisation Life After Hate. Cette dernière offre des ressources éducatives, des groupes de soutien et des interventions d’urgence pour les personnes intéressées par cette idéologie.

Facebook pourrait donner le ton et permettre à d’autres plateformes comme Twitter, YouTube ou même Amazon, de prendre de telles mesures. L’idée est d’éviter que les partisans de ces idéologies ne puissent continuer à échanger et à partager du contenu haineux.