Au sein de la Brown University, un chercheur propose un nouveau matériau pour la construction de robot. Ce dernier s’appuie sur du gel auto-cicatrisant imprimé en 3D, une performance inédite qui pourrait bien changer le milieu de la robotique.

Une science qui ne cesse d’innover

Le gel est question est construit à base d’un polymère double qui peut donc se plier, se tordre, ou encore se coller lorsqu’il est associé à certain produit. Les deux polymères apportent à ce gel différentes propriétés. Le premier possède des liaisons covalentes, un système qui permet d’obtenir une certaine force tandis que l’autre polymère possède un comportement beaucoup plus dynamique.

Le gel permet au robot de se coller ou encore se tordre.

©Wong Lab / Université Brown

L’association de ces deux polymères crée donc un matériau totalement inédit. Des études montrent déjà que ce type de robot pourrait être finalement de véritables dispositifs microfluidiques personnalisés. Ces derniers peuvent accomplir des missions telles que la détection de cancers agressifs ou encore la fabrication de médicaments.

L’avantage important qui pourrait être obtenu grâce à cette matière est son impression en 3D. En effet, si ces derniers sont pensés de façon à être construits comme des LEGO, la mise en place de cette robotique douce est beaucoup plus simple.

De cette manière, les blocs fabriqués sous forme de LEGO en gel auto-cicatrisant pourraient être adaptés en fonction des « architectures microfluidiques ». Le robot serait donc déclinable et adaptable à diverses situations. Face à des robots humanoïdes comme ceux de Ubtech, cette technologie vient diversifier ce milieu et proposer une nouvelle façon de concevoir les robots.

Ci-dessus, le comportement d’auto-adhérence a été utilisé pour fabriquer des blocs de construction en hydrogel qui s’assemblent comme des blocs LEGO.