Brian Acton, co-fondateur de WhatsApp ne lâche pas. À l’origine du #DeleteFacebook au moment du scandale Cambridge Analytica, ce dernier n’a pas hésité à réitérer son propos. À l’occasion d’une intervention à Stanford, il a demandé aux étudiants de supprimer leur compte Facebook, comme le rapporte BuzzFeed News.

L’an passé, après l’annonce du scandale, il avait publié un tweet simple : « It is time. #deletefacebook ». De nombreuses personnalités publiques sont alors allées dans son sens , à l’image de Steve Wozniak, co-fondateur d’Apple qui avait désactivé son compte (et non supprimé) ou encore Playboy, qui, le temps de quelques jours avait quitté Facebook. Cependant, malgré le scandale et ce hashtag peu d’utilisateurs ont passé le cap. Un sondage publié en septembre montrait que 54% des participants ont modifié leurs paramètres de confidentialité et 26% seulement ont supprimé l’application.

Facebook veut gagner des milliards

À travers son intervention, Brian Acton est revenu sur sa décision de vendre son application, WhatsApp au géant Facebook ainsi que son départ, faisant suite à des désaccords avec la vision de l’entreprise de Mark Zuckerberg. Par ailleurs au moment de la vente, les fondateurs de WhatsApp avaient promis « WhatsApp restera autonome et sera géré de manière indépendante ». Une promesse qui n’aura duré que quelques temps. Après Acton, Jan Koum a démissionné de Facebook, donnant ainsi un pouvoir total au réseau social.

Il a également remis en cause la confidentialité des utilisateurs sur le réseau. Il reproche surtout au réseau social de « monétiser ses services », tout comme il critique Google ou encore Apple. Il explique ainsi « le modèle commercial de WhatsApp était le suivant: nous allons vous rendre service pendant un an pour un dollar. Ce n’était pas extraordinairement rentable, et si vous avez un milliard d’utilisateurs… vous gagnerez un milliard de dollars de revenus par an. Ce n’est pas ce que veulent Google et Facebook. Ils veulent des milliards de dollars. »

Malgré un discours qui se tient, les propos de Brian Acton ont peu de conséquences. Pourtant, Facebook est souvent impliqué dans des scandales liés à la confidentialité des données de ses utilisateurs. Mais peu importe, il semblerait que la majorité des utilisateurs préfèrent regarder des vidéos de chats ou stalker leurs amis !