Alors qu’il y a quelques semaines, nous vous parlions d’une nouvelle technologie solaire imaginée à partir de cellules pérovskites, sur le point de révolutionner les solutions existantes, aujourd’hui il se trouve que des scientifiques de Stanford ont trouvé un moyen de produire de l’hydrogène à partir de l’eau de nos océans.

Effectivement, ils soutiennent que l’eau salée pourrait devenir la première source d’énergie renouvelable dans les années à venir. Les chercheurs sont persuadés que l’électrolyse, le fait de transformer l’eau en hydrogène, peut être une nouvelle source prometteuse d’énergie renouvelable. Pour cela, il y un obstacle majeur : l’eau doit être purifiée. Il s’avère que c’est une ressource assez rare.

À ce propos, Hongjie Dai, professeur de chimie à Stanford, et son équipe ont cherché un moyen d’empêcher l’eau salée de décomposer les dispositifs utilisés pour la transformation de l’eau. Il précise cela « nous avons à peine assez d’eau pour nos besoins actuels en Californie, il est prématuré d’imaginer que cette solution puisse être exploitée à l’échelle mondiale ».

Il semblerait que les chercheurs soient sur le point de proposer une solution pour éviter que l’eau salée ne provoque un effet de corrosion. L’équipe de Stanford a superposé de l’hydroxyde de nickel et du sulfure de nickel sur un noyau de mousse de nickel, créant ainsi une barrière qui ralentirait la décomposition du métal sous-jacent. Il s’avère que sans la couche de nickel, le séparateur d’eau dure environ 12 heures. Il est incapable de résister davantage à la corrosion due à l’eau de mer. Avec la couche de nickel, l’appareil peut durer plus de mille heures et provoquer l’électrolyse. Une expérience qui n’a pas encore été testée en dehors des laboratoires de recherche de Stanford. Il faudra patienter quelques années avant de la voir émerger.