Le verdict est tombé. Apple va devoir s’acquitter de la somme de 31 milliards de dollars pour avoir violé trois brevets Qualcomm, soit 1,4 dollars par iPhone en infraction, comme le rapporte CNET. Un montant qui correspond aux dommages et intérêts demandés par la firme.Cette décision annoncée par un tribunal américain fait suite aux violations de brevets liées à l’iPhone 7,8 et X. Ce procès donne ainsi raison à Qualcomm.

La guerre Apple/Qualcomm devrait se terminer en avril

La bataille entre les deux entreprises est colossale et remonte à plusieurs années à présent. Qualcomm était fournisseur d’Apple durant plusieurs années. Mais la collaboration a pris fin lorsque Apple a porté plainte contre la firme. Depuis les plaintes ne cessent de tomber.
En début d’année, un tribunal allemand a rejeté la plainte de Qualcomm contre Apple concernant le vol de secrets commerciaux. Qualcomm a cependant remporté une petite victoire lorsque le tribunal de Munich a obligé Apple à retirer les iPhone 7 et 8 de la vente en Allemagne.
Les deux entreprises se retrouveront le 15 avril prochain devant le tribunal pour régler l’ensemble de leurs différends.

Dans un communiqué Qualcomm explique que cette décision « est la dernière victoire en date dans notre conflit juridique (ouvert) dans le monde entier destiné à faire reconnaître qu’Apple se sert de nos technologies sans les payer. » Les brevets en question concerne la connexion rapide à Internet une fois le téléphone allumé, la gestion de la batterie ainsi que le modem.

Qualcomm pourrait également passer à la caisse

La somme peut paraître dérisoire, notamment lorsque sait qu’Apple est devenue la première entreprise à atteindre une capitalisation boursière à 1 000 milliards de dollars, avant Amazon. Cependant, tout n’est pas perdu pour Apple. Le 15 mars, à l’occasion d’une décision préliminaire, Reuters a expliqué qu’un juge a estimé que Qualcomm devait verser 1 milliard de dollars à Apple suite à un accord commercial non respecté dans lequel des rabais étaient prévus sur des royalties. Une décision qui n’est pas définitive certes, mais qui porte un coup à la défense de Qualcomm.