Les Indiens et internet : une longue histoire d’amour. Déjà en 2016, nous apprenions que le Wi-Fi public servait aux jeunes à regarder du porno. Aujourd’hui, ils se ruent sur PUBG. Pourtant, depuis la semaine dernière, les champs de bataille de PUBG sont totalement interdits dans le Gujarat, région située à l’ouest de l’Inde. Le pays tente de combattre la propagation de « traits violents » chez les jeunes adultes. Il y a quelques jours, la police a arrêté 10 adolescents pour avoir enfreint cette nouvelle interdiction. Sorti avant Fortnite, PlayerUnknown’s Battlegrounds est très addictif n’est pas très apprécié des autorités locales.

Les adolescents arrêtés ont été placés en garde à vue puis relâchés après quelques heures au fond d’une cellule. Ce n’est pour l’instant qu’un avertissement, préviennent les policiers. Manoj Agrawal, commissaire de police de la ville de Rajkot dans le Gujarat, promet que d’autres arrestations auront lieu. Il précise cela : « à cause de ce genre de jeux, l’éducation des enfants et des jeunes est affectée et cela transforme leur comportement, la manière dont ils évoluent en société, leur prise de parole et leur développement de manière générale ». Étonnement Fortnite n’est pas interdit dans cette province. PUBG est jugé encore plus néfaste.

PlayerUnknown’s Battlegrounds, imaginé par la société sud-coréenne Bluehole Inc, est un jeu de combat sur le thème de la survie qui fait atterrir une centaine de joueurs en ligne sur une île. L’objectif est simple : tuer tout le monde pour rester en vie jusqu’à la fin. Le gagnant est le dernier survivant. En janvier dernier, le Premier ministre indien, Narendra Modi déclarait cela : « la technologie a ses avantages et ses inconvénients. Mais je suis persuadé que ces jeux sont mauvais pour le développement dents enfants. En tant que parents, nous devons les guider pour tirer le meilleur parti de la technologie. Nous devrions encourager leur curiosité à apprendre de nouvelles choses ».