Au cœur de la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis, un nouveau sujet semble prendre de plus en plus d’improtante : la recherche en intelligence artificielle. En juillet 2017, la Chine affichait clairement ses ambitions en matière de recherche sur l’intelligence artificielle. D’ailleurs, en novembre dernier, l’agence de presse Xinhua créait une IA pour présenter le JT. Le pays publiait un document d’orientation stratégique ambitieux décrivant comment il comptait devenir leader incontesté de l’intelligence artificielle d’ici 2030. Il semblerait que les chinois aient été plus rapides que prévu. Une décennie en avance. Une étude prouve que la production de documents sur la recherche de cette discipline provenant de Chine dépassera bientôt celle des États-Unis, leaders actuel.

Le plan imaginé par la Chine en 2017 consistait à étendre ses capacités à tester des outils d’intelligence artificielle, notamment avec l’aide de généreux investissements gouvernementaux dans les établissements d’enseignement et dans l’industrie privée. Ce plan semble clairement porter ses fruits. Pourtant, le simple fait de compter le nombre d’articles publiés sur l’intelligence artificielle ne suffit pas à faire de la Chine le leader mondial dans ce domaine. Non, le pays doit prouver que la qualité de ses papiers officiels est suffisante. Pour le cas de la Chine, la qualité de ses articles s’améliore d’années en années.

Pour l’Institut Allen : « la Chine est prête à dépasser les États-Unis dans les 50% des articles les plus cités cette année, dans les 10% des articles les plus cités l’année prochaine et dans les 1% des articles les plus cités d’ici 2025. Il est clair que la qualité des papiers chinois est de plus en plus élevée et qu’elle s’améliore encore. Certains pourraient soutenir que les statistiques de citations peuvent être influencées par un plus grand nombre de scientifiques chinois qui se citent les uns les autres, mais si vous regardez la liste des Best Paper Awards, vous y verrez plusieurs articles chinois qui représentent la crème absolue de la recherche en intelligence artificielle ».

Les bonnes conditions chinoises se combinent certainement avec les mauvaises décisions prises par Donald Trump. Ce dernier espérait attirer des talents internationaux pour faire croître les recherches des États-Unis dans le domaine de l’intelligence artificielle, mais cela ne fonctionne pas comme prévu. Les mesures prises pour limiter l’immigration dans le pays empêchent de nombreux chercheurs de pouvoir venir s’installer aux États-Unis. Dommage Donald.