Microsoft vient d’entrer dans l’histoire de l’Afrique. Il est devenu le premier géant du numérique à proposer un service de cloud computing sur ce continent. Le service Microsoft Azure est très précisément disponible depuis le Cap et Johannesbourg, deux villes d’Afrique du Sud. Selon le billet de blog qu’a partagé le géant américain, son investissement vise à poursuivre sa politique de soutien du développement des nouvelles technologies en Afrique.

Microsoft précise qu’il fournit son cloud dans son entièreté. Les entreprises africaines ont désormais accès à Azure, Office 365, et Dynamics 365. Par ailleurs, il s’engage sur la protection et la confidentialité des données. Les entreprises africaines verront leurs projets protégés avec le même soin que ceux des entreprises occidentales.

Un soutien d’ampleur pour l’Afrique du Sud

Selon une étude d’International Data Corporation (IDC) les services de cloud vont être extrêmement bien accueillis pour soutenir la transition numérique du pays. Les services publics devraient tripler leurs investissements dans le domaine en environ cinq ans. Par ailleurs, l’adoption des services de cloud dans les entreprises devrait générer la création de 112 000 emplois d’ici fin 2022. Enfin, on imagine que la productivité que va faire gagner le cloud aux entreprises qui n’en disposait pas jusqu’à présent leur permettra de mieux se battre face aux entreprises occidentales.

Selon Microsoft, l’arrivée de son service de cloud a permis à l’une des plus grandes banques du pays de mieux sécuriser les données de ses clients. De plus, la Peace Parks Foundation s’en servirait pour accélérer le développement de solutions pour protéger les espèces en voie de disparition comme les rhinocéros. L’arrivée d’un service de cloud computing dans le pays a aussi eu un impact sur la qualité du traitement des eaux et des télécommunications, toujours selon Microsoft.

On peut voir que l’arrivée du cloud du géant américain s’avère utile en Afrique du Sud, mais on ignore combien il a investi précisément dans cette affaire. Néanmoins, on suppose que c’est un chiffre considérable, car l’annonce d’un service de cloud par Huawei fin 2019, et Amazon en 2020, fait que Microsoft aura fort à faire pour garder la place de leader qu’il occupe actuellement en toute logique sur le marché Africain.

Quoi qu’il en soit, on est content de voir qu’après le projet des vaches solaires pour l’approvisionnement en énergie, et des ballons de Google pour augmenter la connectivité, d’autres initiatives prometteuses continuent de fleurir en Afrique.