En mars 2018, lors d’une session de tests à Tempe, en Arizona, un véhicule autonome Uber est impliqué dans un accident, enlevant la vie d’une femme de 49 ans. Le véhicule était en mode autonome, surveillé par un conducteur qui n’a malheureusement rien pu faire. Après l’éventuelle mise en cause d’un de ses SUV autonomes, Uber a suspendu son programme d’essais pendant près de 9 mois.

Un an après cette tragédie, les autorités du comté de Yavapai viennent de déclarer que la société Uber n’est juridiquement pas responsable de cet accident. Sheila Polk, la procureur du comté de Yavapai, a écrit au comté de Maricopa. Dans cette lettre, Mme Polk explique que, d’après l’enquête menée par les autorités de Yavapai, la vidéo de la collision « ne décrit probablement pas exactement les événements qui se sont produits ». Par conséquent, il n’y a aucun motif justifié pour que Uber soit tenu responsable.

Sheila Polk, a dorénavant confié l’enquête à la police de Tempe, afin notamment de creuse davantage du côté de la conductrice présente lors de l’accident, Rafaela Vasquez. L’année dernière, la police déclarait que Mme Vasquez regardait en permanence des vidéos sur son smartphone pendant qu’elle était derrière le volant.

D’après Polk, une analyse plus poussée de la vidéo pourrait permettre de se rendre compte de ce que « la personne assise dans le siège du conducteur du véhicule aurait vu ou aurait dû voir cette nuit-là étant donné la vitesse du véhicule, les conditions d’éclairage et autres facteurs pertinents ».

Bien que Uber n’est pas été déclaré responsable du décès de cette personne, The Information a rapporté qu’un des responsables de Uber avait envoyé un mail à ses dirigeants pour les avertir d’un potentiel problème de sécurité sur les véhicules. Ce mail a été envoyé moins d’une semaine avant la mort de Herzberg.

C’est tout ce que nous savons pour le moment, TechCrunch a contacté directement Uber afin d’en savoir un peu plus sur l’avancement de l’affaire.