TikTok est dans le collimateur des États-Unis, et notamment de la Federal Trade Commission (FTC). L’agence indépendante du gouvernement des États-Unis a infligé une amende de 5,7 millions de dollars au réseau social chinois. La raison ? Une violation de la loi Children’s Online Privacy Protection Act (COPPA), qui concerne les applications destinées aux enfants. Les autorités de réglementation précisent que TikTok n’a pas simplement recueilli des données personnelles d’enfant de moins de 13 ans, sans le consentement de leurs parents. Le réseau social rendait aussi ces profils publics et jusqu’en octobre 2016, il laissait ses utilisateurs partager leur position avec leurs amis proches. Évidemment, les développeurs savaient pertinemment que la plupart des utilisateurs de la plateforme avaient moins de 13 ans. En connaissance de cause, ils n’ont aucunement fait évoluer la situation, même après « des milliers de plaintes », d’après la FTC.

Dorénavant, les autorités exigent que TikTok respecte la COPPA, et doit retirer toutes les vidéos réalisées par des enfants de moins de 13 ans.

Doucement, mais sûrement.

Le réseau social semble être prêt à coopérer et commence doucement à agir. TikTok est en train de revoir sa législation en termes de limite d’âge. Les enfants de 12 ans et moins pourront créer un compte, mais simplement pour visualiser du contenu, ils ne pourront en aucun cas publier leur propre contenu.

Il ne faut pas être dupe, les enfants peuvent facilement contourner cette réglementation en mentant sur leur âge. Néanmoins, avec cette mise à jour, TikTok respecte la COPPA et donne aux parents un moyen de contrôler les activités de leurs enfants.

Ces mesures arrivent au moment où TikTok vient de lancer une série de publicités en ligne pour présenter ses systèmes de sécurité et ainsi protéger sa jeune communauté. Étonnamment, ces fonctions ne sont disponibles qu’au Royaume-Uni et aux États-Unis pour l’instant, mais elles ne devraient pas tarder à s’exporter dans le monde entier.
Il semblerait que TikTok mette en oeuvre des nouveaux moyens pour sortir de toutes les polémiques dans lesquelles il est empêtré. Dernièrement, c’est en Inde que le réseau social chinois a été menacé d’interdiction.