La guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine n’en finit pas. Après les multiples attaques de l’américain et notamment l’affaire Huawei mais aussi les rumeurs lancées pour écraser l’entreprise technologique chinoise, la Chine décide de réagir en renonçant à une trêve de cybersécurité négociée par Barack Obama en 2015.

Dans un rapport publié hier par la société Crowdstrike, nous pouvons découvrir les activités informatiques des adversaires américains en 2018 : à ce propos, voici la déclaration d’Adam Meyers, vice-président du renseignement chez Crowdstrike. « dès 2017, les chinois ont commencé à revenir dans le champ du cyber-piratage. Tout au long de 2018, ils étaient de retour en force. La Chine a été très active et on s’attend à ce que cela continue ».

Parmi les cibles de piratage informatique de la Chine en 2018 nous observons que les systèmes de télécommunications américains figurent sur la liste en grand nombre. Les chinois ne sont pas les seuls à s’être intéressés à cette cible. Les systèmes de communications font partie des cibles prioritaires des pirates du net, de manière générale. Effectivement, la Russie et l’Iran se sont aussi attaqués aux systèmes américains.

L’administration Trump veut à tout prix protéger la technologie 5G de la collecte de renseignements étrangers. C’est pour cette raison qu’ils déconseillent à tous ses alliés de travailler avec Huawei. Pour le Président américain, l’entreprise chinoise chercherait à espionner les gouvernements occidentaux grâce à la 5G. Ce rapport accablant la Chine devrait aller dans le sens des États-Unis et devrait permettre à d’autres pays occidentaux de leur faire confiance.

Mais pour le fondateur de Huawei, son entreprise est trop importante pour faire faillite et pour que le monde puisse s’en passer. Toutes ces accusations ne suffiront pas à écraser Huawei pour son fondateur, le puissant Ren Zhengfei. Voici sa déclaration : « il n’y a aucun moyen possible pour que les États-Unis puissent nous écraser. Le monde ne peut pas se passer de nous parce que nous sommes plus avancés que nos concurrents. Même si le gouvernement américain persuade d’autres pays de ne pas travailler avec nous temporairement, nous trouverons toujours un moyen de nous en sortir. »