Il y a quelques jours, des scientifiques annonçaient avoir fait une avancée majeure en matière de traitement pour le diabète de type 1. Une équipe de chercheurs de l’UCSF prétendait avoir réussi à transformer des cellules souches en cellules productrices d’insuline. Une très bonne nouvelle pour les diabétiques. De son côté, le MIT imagine un nouveau traitement pour les personnes atteintes de diabète. Des gélules d’insuline qui viendraient directement agir sur l’estomac pour remplacer les injections quotidiennes des diabétiques. En quelque sorte, le Saint-Graal tant attendu.

Concrètement, voici comment cette pilule miracle fonctionne : une fois ingérée par le malade, l’eau du corps humain dissout un disque de sucre qui libère une minuscule aiguille composée presque entièrement d’insuline lyophilisée. L’aiguille file tout droit vers l’estomac. Le patient ne ressentira strictement rien car il n’y a pas de récepteurs de douleur dans l’estomac. Une fois l’insuline libérée, l’aiguille se briserait naturellement dans le tube digestif. Une petite révolution dans le monde de la santé.

Les chercheurs du MIT se sont inspirés d’un animal pour imaginer leur capsule. Voici leurs précisions à ce propos : « nous nous sommes inspirés d’une tortue connue sous le nom de tortue léopard pour créer une fonction d’auto-orientation. Cette tortue, que l’on trouve en Afrique, a une carapace avec une coupole haute et raide, ce qui lui permet de se redresser si elle roule sur le dos. Nous avons utilisé la modélisation informatique pour trouver une variante de cette forme pour notre capsule, ce qui lui permet de se réorienter même dans l’environnement dynamique de l’estomac »

Les scientifiques n’ont pas encore testé leur produit miracle sur des humains, mais cela ne saurait tarder. Pour le moment, la pilule a été testée sur des porcs. Les essais se sont montrés positifs. La pilule faisait en sorte d’injecter 300 microgrammes d’insuline en une seule fois. Il faudra être patient avant de voir arriver cette pilule dans votre pharmacie, mais gardez espoir, les chercheurs ne sont plus très loin.