Facebook est l’un des sujets dont on parle le plus. Entre scandales, politique de données douteuse ou encore fake news, pas une journée ne se passe, sans qu’un sujet naisse. Alors que la société vient de communiquer sur ses résultats du 4ème trimestre 2018, Mark Zuckerberg en a profité pour expliquer que le projet de messagerie croisée entre Facebook, Instagram, Messenger et WhatsApp ne sera pas concrétisé avant 2020, comme le rapporte BGR.

Il y a quelques jours, on apprenait par le New York Times que le réseau social travaillait sur un projet permettant d’envoyer un message de Messenger à un utilisateur sur WhatsApp. Une annonce qui demande beaucoup de travail et qui a suscité bien des interrogations. Pour l’instant, WhatsApp est la seule application à proposer une messagerie cryptée. De plus, la Data Protection Commission of Ireland a demandé à Facebook une réunion d’information urgente, car le projet « implique le partage et la fusion de données à caractère personnel entre différentes sociétés de Facebook. »

Un projet toujours en phase de réflexion

Mark Zuckerberg, à l’initiative de ce projet a confié qu’il y avait pour le moment « encore trop de choses à clarifier. » Une phrase qui souligne la détermination du PDG, mais surtout la complexité d’un tel projet. Il a ajouté « l’intégration à laquelle nous pensons est quelque chose à laquelle nous devons beaucoup réfléchir. » Il complète en expliquant « nous n’avons pas encore déterminé comment cela fonctionnerait […] ce que vous devrez faire… »

Zuckerberg est cependant impatient de déployer le cryptage de bout en bout pour l’ensemble du service. Il ajoute « les gens aiment vraiment ça dans WhatsApp. Je pense que c’est la direction que nous devons prendre à l’avenir à l’avenir. Je pense qu’il est possible d’utiliser le travail que nous avons fait avec WhatsApp plutôt que de le faire de différentes manières au sein de différentes expériences de messagerie. »

Le cryptage des données, un enjeu important

Enfin, Zuckerberg a également confié que ce service de messagerie pourrait être utilisé comme un service traditionnel de SMS, comme iMessage par exemple. Les tensions entre Apple et Facebook ne sont donc pas prêtes de s’apaiser d’autant que la firme à la pomme a empêché les employés de Facebook d’accéder à ses applications internes depuis la médiatisation de l’application Facebook Research. Cette dernière permettait au réseau social d’accéder à l’ensemble du téléphone des utilisateurs en échange d’une rémunération de 20 dollars par mois.