À l’approche des élections européennes, Facebook veut prendre des mesures fortes pour éviter le scénario des élections présidentielles de 2016 aux États-Unis. L’objectif est de lutter contre la propagation de fake news grâce à une nouvelle cellule de crise, créée à Dublin à l’occasion des élections européennes. Une annonce qui intervient seulement quelques jours après la suppression de plus de 500 pages de propagande gérées par des russes.

Dans la ligne de mire du réseau social : la désinformation politique. C’est le nouveau responsable de la communication de la société, Nick Clegg, qui a récemment fait cette annonce. Il a notamment déclaré cela : « la société mettra prochainement en place un centre des opérations axé sur l’intégrité des élections européennes, basé à Dublin. Le centre pourra s’appuyer sur notre expérience passée en matière de gestion d’un centre de crise électoral. Nous avions déjà mis en place une « war room » lors des élections présidentielles brésiliennes ».

Clegg a clairement reconnu qu’il y avait eu des erreurs dans le passé. Il prétend être sur la bonne voie pour éviter la propagation massive de fake news sur son réseau. Il précise que « ce que je vois depuis mon arrivée chez Facebook, c’est une jeune entreprise – 15 ans seulement le mois prochain – qui s’est développée à un rythme effarant, et qui a sans aucun doute commis des erreurs. La société entre maintenant dans une nouvelle phase de réforme, de responsabilité et de changement profond ».

Plus de 30 000 personnes à travers le monde travaillent sur la sécurité du réseau social. Il s’agit d’un réel comité de révision du contenu, comme le décrit parfaitement Mark Zuckerberg.