Les forces françaises se modernisent. L’armée de terre a débloqué un budget de 77,3 millions d’euros pour l’acquisition de drones chez le constructeur norvégien Prox Dynamics. Une filiale de la grande société américaine FLIR. Ces derniers devraient remplacer les éclaireurs sur le front. On ignore cependant encore en quelle quantité.

Le Black Hornet 3, un engin rapide et efficace

Le modèle de drones dont l’armée française va faire l’acquisition est le Black Hornet 3. Vendu 40000€ par paire avec ses équipements, il ressemble à un petit hélicoptère et n’est guère plus grand que votre main. Le summum de la discrétion. Pour rentrer dans les détails, sachez qu’il pèse 33 grammes pour une longueur de 17 centimètres. Il est capable d’entretenir une liaison radio dans un périmètre de deux kilomètres. Le tout en étant protégé du brouillage par une clé de chiffrement AES de 256 bits. Par conséquent, la crainte de le voir mis en échec par un adversaire est peu probable. De plus, il peut atteindre les 21 km/h. Cela devrait permettre de couvrir facilement des zones de taille considérable.

Des capacités visuelles conséquentes qui ont fait leurs preuves

Le Black Hornet 3 est muni de 3 caméras haute définition et d’un capteur thermique ou chimique, ce qui lui permet une récolte d’informations extrêmement efficace. En effet, ses caméras lui permettent de scruter ce qui se passe devant et dessous lui, pour lui offrir un champ de vision proche des 180°. Par ailleurs, les caméras peuvent être remplacées par un capteur infrarouge lors des missions de nuit. Disposant d’une autonomie de 25 minutes, les drones sont contrôlés à l’aide d’un pad qui permet de suivre leur progression sur un écran. L’achat de ces drones n’est pas anodin. Présents dans les forces armées françaises depuis 2016 pour des opérations en Afrique, ils semblent avoir conquis l’État-major.

La France ne cesse de mettre à jour son armée dernièrement. Outre l’achat de ces drones, un nouveau rafale ultra-connecté est en projet et un programme de bug bounty a été lancé il y a peu afin de repérer les failles dans nos systèmes de défense.