On sait désormais que ces petits robots sont capables de faire gagner de l’argent aux entreprises : en 2023, les chatbots feront économiser 11 milliards de dollars aux professionnels qui se dotent de cette technologie. Bon, il faut être honnête, ce n’est pas ce qu’il y a de plus agréable que d’échanger avec un chatbot. C’est certainement de ce constat que des chercheurs de Facebook et de Stanford ont décidé de collaborer pour imaginer un bot capable d’apprendre de ses propres erreurs.

Parmi les chatbots les plus intelligents, nous pouvons citer Xiaolce, le robot intelligent de Microsoft est notamment utilisé en Chine. Il compte environ 40 millions d’utilisateurs. Sa particularité ? Il est capable de convertir des images en poésie chinoise. Parlons aussi de Dian Xiaomi, le bot d’Alibaba. Ce dernier occupe un rôle d’agent commercial automatisé qui aide près de 3,5 millions de clients par jour. Plus globalement, les chatbots pourraient assurer la totalité des fonctions de service après vente des sociétés, d’ici quelques années.

Ils pourraient même certainement gagner en intelligence. C’est l’objet des recherches actuelles chez la division AI Research de Facebook et à l’Université de Stanford. Les deux protagonistes travaillent ensemble et annoncent avoir imaginé un chatbot capable de s’améliorer en apprenant de ses erreurs. Les chercheurs vont plus loin et affirment qu’un tel système d’intelligence artificielle pourrait s’adapter en permanence. Au fur et à mesure des étapes du test, les chercheurs se sont rendus compte que le bot prenait en compte les échanges antérieurs pour en tirer profit.

Un échange typique entre le chatbot proposé par les chercheurs et un partenaire humain.

Un échange typique entre le chatbot proposé par les chercheurs et un partenaire humain.

Les auteurs des recherches précisent que : « lorsque la conversation semble bien se dérouler, les réponses de l’utilisateur deviennent des exemples à imiter. Ces nouveaux exemples améliorent les capacités de dialogue du chatbot. La conception de ce robot ne nécessite donc pas de structure spéciale, de rétroaction numérique ou d’intervention humaine supplémentaire pour être développée« .