NBCUniversal a récemment annoncé le lancement de son propre service de streaming, qui sortira en 2020. Rejoignant ainsi la longue liste des plateformes qui visent à concurrencer Netflix. À la différence de ce dernier, le service de NBCUniversal sera financée par des spots publicitaires, sans frais supplémentaires. Ou du moins uniquement pour ceux qui possèdent déjà un abonnement à la chaîne. La concurrence commence à être rude sur ce marché en plein essor. Dernièrement Amazon avait également annoncé la sortie de son service, qui utilise lui aussi la publicité en guise de revenu.

En créant sa plateforme, NBCUniversal avait totalement conscience qu’elle aurait eu beaucoup de mal à fonctionner si les utilisateurs avaient été contraints de payer un abonnement supplémentaire. C’est pourquoi, le service est gratuit pour ceux qui disposent déjà d’un abonnement à la chaîne. Pour ceux qui n’en ont pas, le tarif mensuel s’élèvera à 12$. À la différence de sa concurrence, hormis Amazon, la plateforme sera financée par la diffusion de spots publicitaires, soit 3 à 5 minutes par heure de visionnage. D’ailleurs pour ceux qui le souhaitent, une version sans publicité sera disponible, à un prix plus élevé.

Steve Burke, PDG de la firme a déclaré dans un communiqué que « NBCUniversal dispose de la propriété intellectuelle et les talents les plus précieux au monde, devant et derrière la caméra. La plupart des séries les plus regardées sur les plateformes de streaming populaires d’aujourd’hui proviennent de NBCUniversal. Notre nouveau service sera différent de celui actuellement disponible sur le marché et s’appuiera sur les atouts de la société, avec le formidable contenu et le savoir-faire technologique de NBCUniversal, sa large échelle et la large distribution de Comcast Cable – Sky ». Il ajoute également auprès de ComingSoon que « nous souhaitons créer une plateforme qui progresse rapidement et de façon significative. Le meilleur moyen d’y parvenir, c’est de le rendre gratuit pour les utilisateurs ».

Visiblement, le but dans cette démarche n’est pas de faire tomber Netflix pour prendre sa place de leader du streaming, mais plutôt d’utiliser à bon escient ses nombreuses licences. A contrario de France Télévisions qui a signé un accord « anti-netflix » afin de privilégier la plateforme française salto.